mercredi 28 mars 2012

ARAGO, le portail français de la photographie, en ligne

Portrait de François Arago par Aubert, lithographie, 30,9 x 23,2 cm.
Compiègne, Musée du Second Empire, inv. : C50.021.8

François Arago, homme politique et surtout savant illustre, fut à l'origine de la diffusion de la photographie, lorsque le 19 août 1839, présentant le daguerréotype devant les Académies des Sciences et des Beaux-Arts réunies, il permit à la France d'offrir au monde la photographie.

Aujourd'hui, le Ministère de la Culture ouvre le portail français de la photographie nommé d'après le savant François ARAGO.


Ce portail, conçu par l'agence photographique de la Réunion des Musée Nationaux et du Grand Palais (RMN-GP), s'adresse aussi bien au grand public qu'aux spécialistes.

Actuellement en période de rôdage, le portail montera en puissance progressivement, enrichissant de mois en mois, le nombre d'entrées de photographes, de thèmes, de techniques et bien sûr de collections.

Simple d'accès, il permet de découvrir les collections photographiques conservées en France.
En plus de la recherce simple et de l'interface de recherche avancée, il est aisé de naviguer dans le site par des onglets (ou chapitres).

L'onglet auteurs :
Outre des informations d'ordre biographique sur les photographes, ce chapitre permet de visualiser l'ensemble des photographies numérisées conservées dans les collections françaises. Il permet ainsi de faire des rapprochements et des comparaisons...

L'onglet thèmes :
Ce chapitre présente les usages, mouvements et écoles, ainsi que les pratiques photographiques.

L'onglet techniques :
Pour construire ARAGO, l'agence photographique de la RMN-GP s'est dotée d'un thésaurus spécifique. Ce chapitre est le reflet de ce thésaurus et permet d'avoir des définitions simples et précises aussi bien des procédés photographiques, que des techniques de tirages ou de prise de vue.

L'onglet collections :
Ce chapitre permet d'identifier et de visualiser les collections françaises de photographies. Celles-ci, riches de plusieurs dizaine de millions de photographies sont conservées aussi bien dans des lieux privés — associations, fondations, particuliers... — que par des archives, bibliothèques ou musées publiques.

Cette entrée s'accompagne d'un outil participatif de repérage des collections intitulé WIKICONOS qui permet à chaque détenteur de collections photographiques numérisées de ce faire connaître et de participer ainsi à ARAGO.

En plus de ces quatre onglets fondamentaux deux entrées supplémentaires permettent aux visiteurs d'assouvir leur curiosité...

L'onglet galerie : offre des galeries virtuelles de photographie, privilégiant l'oeuvre plus que le texte l'accompagnant.

L'onglet ressources :
offre des liens vers des sites complémentaires : banques de données, blogs, expositions virtuelles et bibliothèques numériques.

Un des atouts majeurs d'ARAGO est la possibilité de croiser les informations et particulièrement au niveau des œeuvres elles-mêmes.
Par exemple, lorsqu'un négatif est conservé dans une collection et que des tirages existent dans d'autres collections différentes, les objets photographiques distincts sont mis en relations et des liens sont créés sur les fiches de chaque photographie...

Bonne visite !

PS : noubliez pas que ce portail s'(entr')ouvre actuellement, et que l'ensemble des dizaines de millions d'images conservées et numérisées dans les collections françaises n'est pas encore accessible... le site montera en puissance petit à petit, au rythme de l'équipe de rédaction et de contrôle constituée par la RMN-GP et au ministère de la culture.

lundi 19 mars 2012

SANDA, chez nous

Nous sommes installés dans nos murs depuis le 10 mars. L'appartement est un "3 LDK" (3 pièces et Living Dining Kitchen) avec une place de parking... et nous sommes au deuxième étage (troisième niveau). 


Agrandir le plan


Le lendemain de notre installation, nous sommes aller voir les voisins (ceux de gauche, ceux de droite et ceux du dessous) avec un petit omiyage (cadeaux) pour nous présenter et nous excuser pour la gêne occasionnée par notre emménagement.

La vie s'organise petit à petit, au rythme des rares jours de congés de Makiko.
La connexion internet n'a été établie qu'en fin de semaine dernière, et je réactive cet ancien blog pour garder un lien avec les amis et la famille.

Je fais la cuisine presque tous les jours et continue à rédiger des textes pour le portail ARAGO.

Je me promène assez régulièrement et il est possible que j'aie bientôt un vélo.

Voici une vue prise le 12 mars depuis notre balcon.


Le temps à SANDA est particulièrement un temps de Mars avec giboulées, aujourd'hui il fait grand beau temps. Une expression japonaise pour le mois de mars relève l'alternance est l'instabilité du temps : 
 三寒四温さんかんしおん sankanshion — littéralement : trois (jours de) froid quatre (jours de) chaleur — mais pour l'instant c'est une peu trop de jours froids à mon goût.
La ville de SANDA est située au nord de Kobé et s'étend donc au nord du mont Rokko et des sources thermales d'Arima (Arima onsen). 
Baignée, comme Takarazuka, par la rivière Muko, c'est une ville résidentielle à la campagne. Si c'est un réservoir important d'habitation pour Osaka (par la ligne JR Fukuchiyama) et Kobé (ligne de train très pittoresque à travers la montagne, Kobé dentetsu par la ligne de Sanda), c'est une vraie ville d'un peu moins de 115 000 âmes (114 918 en février).
La commune de Sanda, encore fortement rurale, est réputée — comme celle de Kobé — pour sa viande bovine Sandagyu (三田牛) et elle possède un petit marché de producteurs qui se tient quotidiennement dans une halle nommée Pascal パスカル http://www.tyokubaisyo.com/chiki/kinki/hyougo/lightbox/pascal.html que j'espère fréquenter régulièrement.